LPPR : actions de la Section 34
Message aux candidats à la qualification
La section 34 du CNU se joint à la décision prise par l’ensemble des sections de suspendre ses activités jusqu’à nouvel ordre (voir message ci-dessous).
Nous défendons le principe d’une qualification nationale aux fonctions de Maîtres de conférences et de Professeurs. Cette procédure contribue à la préservation du statut national des enseignants-chercheurs et des chercheurs et garantit la qualité de la recherche et de l’enseignement dans les universités.
Nous vous assurons que la procédure de qualification reprendra dès que possible.
Message diffusé à la communauté via la SF2A
La loi de programmation de la recherche a été adoptée malgré les nombreuses contestations qu’elle a suscitées. Elle est à l’heure actuelle en cours d’examen par la Conseil constitutionnel.
Nous nous joignons à la décision prise par l’ensemble des sections du CNU de suspendre nos activités jusqu’à nouvel ordre et de refuser toute participation à des comités d’évaluation HCERES. Nous invitons les collègues à faire de même. L’un des articles qui posent problème est celui remettant en question le CNU lui-même en donnant aux établissements la possibilité de recruter comme enseignants des candidats non qualifiés par le CNU.
Il est peut-être nécessaire à ce stade de rappeler le rôle du CNU, Conseil National des Universités. Sa mission fondamentale tient dans le N de National. C’est une instance de certification et de gestion des carrières des professeurs et maîtres de conférences au niveau national qui a le mérite de fonctionner, même si des améliorations sont toujours possibles. Chaque section regroupe des experts d’une discipline (34 : Astronomie et Astrophysique) qui évaluent les dossiers sur des critères scientifiques pour la qualification (possibilité d’être recruté), l’attribution de primes et la promotion. Le CNU ne permet pas d’éviter toutes les erreurs liées à un localisme excessif, mais il les atténue fortement. La suppression de la qualification pourrait conduire à ce que ce ne soit « plus les vertus et les talents qui auront encore une chance de l’emporter mais plutôt la capacité à rendre des services au bon moment, à produire ce qui est attendu par l’autorité de recrutement, bref à faire preuve de serviabilité. » (voir article de Véronique Champeil-Desplats). Cette dérive étant contenue aussi dans d’autres articles de la loi (comme la mise en œuvre de CDI de mission).
Mis à jour le 10 décembre 2020